MON HISTOIRE

Il y a des parcours de vies personnelle et professionnelle qui nous portent. Je peux dire que tout a été très bien « tracé » pour me faire grandir spirituellement et me conduire vers ma profession actuelle.
Accompagner des personnes dans leur transition de vie ou de profession n’est pas quelque-chose qu’on invente. Pour ma part, les 18 années d’expérience en tant que chargée de mission dans le secteur de l’insertion sociale et professionnelle sont un socle important à mon métier actuel : techniques d’entretien et de diagnostic, gestion de parcours, psychologie intégrative, collaborations avec les partenaires institutionnels, connaissances en santé-emploi et formation  etc…
Même si le cadre ne le permettait pas officiellement, j’avais déjà une approche très « intuitive » et visionnaire (voire claire-voyante) auprès des personnes que j’accompagnais et qui était un facteur de réussite dans leur accompagnement.
En somme, la dimension transformationnelle est un sujet qui me suit de prêt depuis toujours.

Mais revenons à la génése de mon cursus initial.
Jusqu’à la classe de terminale, je m’imaginais poursuivre mes études universitaires à l’UFRSTAPS pour devenir professeur de sport. Il faut dire que ma vie a été dédiée au sport dans de nombreuses disciplines. Au lycée, j’étais dans une classe avec option sport; j’étais à l’UNSS avec différentes pratiques sportives à l’heure du déjeuner; et il y avait la matière « sport » classique. Mais c’est dans le volley-ball que j’ai passé le plus de temps, puisqu’en club depuis l’âge de mes 12 ans jusqu’à mes 25 ans. Après être montée jusqu’en nationale 2, mon équipe a été déclassée de façon injuste en régionale 2 . Ce fût le coup de grâce qui m’a poussée à partir. Suite à cela, j’ai pratiqué durant quelques années le karaté puis du kempo et de la self-défense. C’est à ce moment-là que ma santé a eu raison de toute cette énergie que je mettais dans des sports très (trop) dynamiques et contre-productifs pour ce corps qui avait besoin de douceur. Après un peu de repos, je me suis dirigée vers des pratiques telles que le yoga et le chi gong.

Concernant mes études, après avoir obtenu mon bac B (éco) et avoir raté mon admission à l’UFRSTAPS, j’ai été admise in extremis à L’université U3 au sein de la faculté de droit d’Aix-en-Provence, cursus Administration économiques et sociale. J’ai obtenu ma licence en 6 ans. Oui 6 ans! Je n’ai pas honte de le dire car avec du recul, j’ai eu beaucoup de mérite à être allée jusque là vu ma situation. Je faisais les aller-retours tous les jours (pas de chambre « en sité U »); j’avais 3 entrainements par semaine et le match durant le week-end ; et le ponpon du ponpon, tous les matins, je faisais une crise d’épilepsie voire même durant les examens. Comme mes crises durant les épreuves me faisait perdre la mémoire à chaque fois que je réfléchissais intensément à ce que je devais répondre, je passais à côté de ma réussite et je devais ensuite repasser tous mes examens à la rentrée. Ce qui signifiait que je révisais durant mes vacances d’été. Tout ça pour vous donner le ton de mon histoire de vie qui a été une longue épreuve et une lecture de tous les enseignements que j’ai pu en tirer.

Ma vie professionnelle a démarré suite à l’obtention de ma licence car épuisée par toute l’énergie que j’avais donné pour en arriver là, il n’était plus question que je me fasse subir cet épuisement plus longtemps. Je me suis rendue à la mission locale de ma ville et j’ai postulé pour un poste d’animatrice en Contrat jeunes (pour ceux qui savent ce que c’est 😄). Mais finalement, on m’a proposé le poste d’une conseillère mission locale en remplacement d’un membre de l’équipe en congés maternité. Durant mon contrat, j’ai travaillé comme conseillère auprès des 16-25ans durant 4 ans puis j’ai été missionée durant 3 ans au sein de l’ « équipe emploi insertion ». Un programme initié par l’ANPE (ex-France travail) pour accompagner les personnes bénéficiaires du RMI non inscrites comme demandeur d’emploi et les aider à être dans une démarche d’insertion professionnelle. En 2006, je change de crèmerie et j’intègre l’Association HEDA qui deviendra CAP EMPLOI 13 où durant 11 ans j’occuperai le poste de chargée de mission insertion auprès des demandeurs d’emploi en situation de handicap. 11 années durant lesquelles j’ai accompagné ces personnes à leur requalification professionnelle et leur placement en entreprise (quand c’était possible) ; j’ai collaboré avec les différentes institutions publiques au regard des politiques de territoire en place ou à venir ; je travaillais en lien avec les différents acteurs de terrain dans le cadre du suivi des personnes (organismes de formation; prestataires handicap; employeurs…). Mais malgré ce super parcours, encore une fois, en fond de toile, ma santé qui était impactée par deux maladies invalidantes m’a amenée à réfléchir à ma place au sein de cette entreprise au sein de laquelle mes rapports avec la hiérarchie était devenus compliqués et toxiques pour moi. J’ai donc décidé de faire pour moi ce que je faisais pour les personnes que j’accompagnais : j’ai commencé par un bilan de compétences. J’ai fais une première étape de formation dans la montage vidéo et le pack de création d’image ADOBE durant quelques semaines. Puis j’ai repris mon travail et le décès de mon père suivi de celui de mon frère ont eu un effet déclencheur de tout ce qui a suivi. C’est là que tout mon parcours initiatique a démarré, que j’ai eu mes premières connexions médiumniques (après celles de mon enfance) et qu’après un temps certain pour me remettre de la perte de mes deux amours, j’ai fini par faire un titre professionnel de webdesigner durant quasiment 1 an. Je n’ai pas obtenu le diplôme. Même pas un module à l’étonnement de mes profs et encore plus de moi-même. Mais au final, je fus la première à travailler comme graphiste durant quelques mois avant de créer ma société : kakko communication digitale.

En mai 2018, je démarre mon activité de webdesigner-graphiste et consultante en stratégie de communication digitale. En tout cas, c’était mon intention 😂car les missions que j’ai pu trouver n’étaient pas à la hauteur de mes espérances. Par contre, quelle que soit la mission, je la prenais car c’était tellement différent à chaque fois que je savais que c’était du pain béni pour la suite de mon parcours. Comme la formation de webdesigner n’avait rien enseigné sur le métier et avait été très mauvaise sur certains apprentissages en digital, je me suis constamment formée en stratégie de communication et markéting digitals; en webdesign; en graphisme; en technique d’organisation; tous les sujets qui concernaient la légitimité de l’entrepreneur et sa façon de créer des offres impactantes etc…  Autant dire que c’était plutôt une phase préparatoire à tout ce qui allait suivre. J’ai affiné mon expertise car lorsque j’accompagnais des clients sur des prestations de communication digitale, cela a été l’occasion de tirer leçon de tout ce que j’expérimentais. Faire de mes faiblesses des forces. J’ai notamment essuyé les platres de mauvais clients qui m’ont donné l’occasion de travailler à chauqe fois davantage de façon plus affirmée, claire et professionalisée. C’est ainsi que mon regard sur la vie trépidente des indépendants a été une cible de clientèle pour laquelle je pouvais me sentir investie. Et il y a aussi, tous les entrepreneurs fabuleux que j’ai cotoyés de prêt ou de loin, qui m’ont impressionnée de  tant de créativité, de force et de courage mais qui démonraient que ces armes de bonne volonté ne suffisaient pas pour survivre. Alors, j’ai commencé à me demander : si eux n’y arrivent pas, comment moi je pourrai y arriver? Peut-être était-il temps de faire une pause pour une introspection accompagnée cette fois-ci…

Fin 2019 donc, après 2 ans d’entrepreneuriat, dépassée et très impactée personnellement par ces expériences professionnelles heurtantes, j’ai fait le point sur tout ce que j’avais essayé d’entreprendre et assez vite réalisé qu’en réalité j’avais oublié que je savais intuitivement dès le début que webdesigner ne serait qu’un métier-étape de courte durée. Chemin faisant, je me suis tout simplement perdue. Mon esprit avait été obscurci par mon instinct de survie. Je devais tout faire pour que mon entreprise ne coule pas, alors qu’elle venait juste de naitre. Ce sont les différents blocages professionnels auxquels je faisaient trop souvent face (à mon goût) qui m’ont amenée à réagir à nouveau : il était temps pour moi, de me poser enfin et de m’investir personnellement dans ce que je voulais réellement faire de ma vie…d’entrepreneure (ça c’était certain).

J’ai fait appel à une consultante pour travailler sur mon ADN professionnel, enfin lacher-prise et me laisser porter par une professionnelle autre que moi-même. Ce fût l’une des meilleures décisions de ma vie et le sentiment d’accomplissement que j’ai ressenti fût si fort que je savais que je ne me trompais pas. Un bonheur immense m’envahissait à chaque fois que j’avançais. Je peux dire aujourd’hui que mon âme exultait littéralement de joie. Enfin, je me révélais à moi-même! Quelque-chose de puissant étant en train d’éclore. Cet éveil de conscience m’a menée à poser un constat que j’observe depuis très longtemps au travers de mes deux vies professionnelles : le déploiement massif par les pouvoirs publics et certaines startup, d’outils pour accompagner certes le jeune entrepreneur mais uniquement sur la constitution de son entreprise et tout ce qui est lié à la gestion d’activité et sa croissance. Le travailleur indépendant, le freelance, le micro-entrepreneur ou le dirigeant des petites TPE & startup qui n’a pas la culture d’entreprise (pour la grande majorité) perd énormément d’énergie vitale à tout mener au quotidien (comptabilité, marketing, stratégies commerciales, vente, communication…). Mais qui se préoccupe réellement de la santé de cette personne lumineuse remplie initialement d’une volonté et d’un enthousiasme féroces à l’idée de vendre un produit ou un service aligné à ses valeurs et sa vision? Personne. C’est à ce moment que j’ai commencé à travailler sur la manière d’aborder ce besoin et fait des recherches sur ce que je pouvais apporter comme service novateur. Le retour à soi et au BONHEUR était prioritaire. Ensuite, est venue la nécessité travailler sur ce qui constitue l’équilibre autant sur le plan interne et externe de la personne. Mon parcours personnel et spirituel m’a apporté les derniers éléments de construction car en effet, tout portait son sens que d’apporter une dimension spirituelle à l’entrepreneur dans sa pratique. Lui réapprendre à se reconnecter aux fondamentaux qui le constituent profondément et à un monde subtil qui semblait n’appartenir qu’aux initiés de l’ésotérique.
Je comprenais la nécessité de casser la dimension résolument ultra-mercantile de l’entreprise pour lui donner une dimension plus spirituelle au travers des actions d’un entrepreneur satisfait d’évoluer dans un projet qui a du sens pour lui, dans sa vibration, avec l’idée d’avoir un impact positif sur son environnement direct et qui par effet papillon agira sur le Monde. Entre temps, la crise sanitaire passe par là et le constat est irrémédiable : ceux qui avaient les ressources internes pour se réinventer ont survécu professionnellement et humainement. Quant aux autres, burn out et ruptures sociales ont eu raison de leur santé et de leur entreprise. Le véritable besoin de retrouver du sens s’est encore plus fait sentir. Ma vision était bonne. KAKKO était né (pour de bon cette fois-ci).

Et désormais, je compte en plus du reste, une véritable expérience professionnelle en tant que guide en changement positif, thérapeute quantique et énergéticienne depuis Octobre 2020, ce qui assoit que ma proposition répond à un véritable besoin.